Le droit d’entrée et les redevances

Tout savoir sur les obligations financières des franchisés

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La franchise est un monde à part. Que vous soyez originaire du salariat ou que vous soyez un chef d'entreprise vétéran des créations en solitaire, vous vous posez certainement des questions sur la façon dont fonctionne ce mode de commerce associé. La plus fréquente des interrogations des franchisés en herbe est la suivante : à quoi correspondent les redevances et les droits d'entrée ? Pourquoi payer pour avoir le droit de faire des affaires ? Tout sera plus clair pour vous si vous prenez le temps de lire nos réponses.

Les droits d'entrée : quand, combien et en échange de quoi ?

Autrefois appelé RIF, redevance individuelle forfaitaire, le droit d'entrée est une somme fixe que vous verserez à votre franchiseur à la signature du contrat. Il marque votre appartenance au réseau. On le considère comme une rémunération des investissements de l'enseigne pour développer son concept et son savoir-faire, et un paiement pour les services qui vous seront rendus pendant la préparation du projet et le lancement de votre activité.

En outre, le droit d'entrée correspond à la valeur du savoir-faire qui vous est transmis ainsi qu'à celle de la marque : la renommée d'une enseigne sera en effet pour beaucoup dans l'image que votre entreprise projettera. Une enseigne réputée est également l'assurance que vous aurez une clientèle dès le départ.

En fonction des concepts et des réseaux, la somme correspondant aux droits d'entrée peut énormément varier. Dans le secteur du business to business, et en fonction du concept de l'enseigne, les droits d'entrée s'échelonnent entre environ 30.000 € pour une franchise de travail temporaire ou de consultants en management à 5.000 € pour un courtier en télécommunications. Ce ne sont là bien entendu que des exemples.

Quelles sont les redevances à payer par la suite ?

Dénommées aussi " royalties ", les redevances sont les sommes que vous vous engagez à payer sur toute la durée de vie de votre entreprise franchisée. En effet, un contrat de franchise prévoit des contreparties financières en échange des services fournis par la tête de réseau.

La redevance de fonctionnement est en général calculée en pourcentage du chiffre d'affaires. Un tel mode de calcul tend à prouver l'efficacité du commerce franchisé : plus une enseigne aide ses franchisés à gagner de l'argent, mieux elle est rémunérée. La note varie énormément en fonction des services proposés (animation du réseau, assistance technico-commerciale, formation continue éventuelle, etc.) et de la réputation de la marque. On voit parfois des royalties très faibles (1 % hors taxes), et parfois certaines grimpent jusqu'à atteindre les 15 %.

En plus de ces royalties, la quasi totalité des réseaux de franchise demandent une redevance publicitaire qui sert à financer la communication nationale (et uniquement cela) : campagnes d'affichage, spots radio et TV, publicité sur Internet, etc. La redevance publicitaire correspond généralement à une somme fixe qui dépend des coûts réels engagés par le franchiseur.  Elle s'échelonne de 100 € par mois à beaucoup plus, en fonction des réseaux et de leur marketing.

 

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